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100 _a20190729k u||y0frey50 ba
101 _afre
200 _aLe petit travailleur infatigable ou le prolétaire régénéré
_bBrochure
_evilles-usines, habitat et intimités au XIXe siècle
_fLion Murard, Patrick Zylberman
210 _aFontenay-sous-Bois
_cRecherches
_d1976
215 _a292 p.
_cill.
_d22 cm
225 _aRecherches
_v25, novembre 1976
300 _aBibliogr.
330 _aVille, race et travail… Comment bâtir des villes de travail, des villes au travail ? Qu’est-ce qu’une spatialité eugénique ? Comment forger une race de travailleurs (entendez tout autre chose qu’un prolétariat) ? Ces questions incandescentes posées par le XIXe siècle, cet âge de la mise au travail en masse, puis portées au fronton des «civilisations concentrationnaires », nous traversent de part en part. Voyez Orwell, voyez Zamiatine. Â l’horizon de l’État, de tout l’État, un Taylorisme agrandi, étendu, ainsi que le décrivait l’auteur de Nous autres, «à toute la vie, à chaque pas, à chaque mouvement », intégrant les vingt-quatre heures de la journée. Apprendre à travailler, voilà le leitmotiv de ce temps ; les camps de travail forcé n’en sont que la forme condensée. Peut-être alors comprendra-t-on que, de même que la cité minière ne devait son existence qu’à tenter sans trêve, inlassablement, de former une race de mineurs, la « ville industrielle » ne puisse être et durer sans cette recherche d’un homme nouveau, qu’après Musil, nous nommons «le petit travailleur infatigable ». La ville de santé, de travail et de bien-être ne se pense pas dans la catégorie du prolétaire, mais dans celle de l’homme nouveau : plus qu’un modelage somatique, plus qu’un dressage moral (« une moralisation »), une eugénique de la force de travail. [4e de couv.]
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_aVille
606 _aLogement
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_aCondition ouvrière
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_a19e siècle
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_aFrance
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_aMurard
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_bPatrick
_f1948-
801 _aCH
_bCH-002049-8