000 02122nam 2200205 4500
001 2799
010 _a978-2-84867-297-7
090 _a2799
100 _a20190729k u||y0frey50 ba
101 _afre
200 _aBesançon ouvrier
_bBrochure
_eaux origines du mouvement syndical, 1862 - 1914
_fJean Charles
_g[préf. d'Antoine Prost]
210 _aBesançon
_cPresses universitaires de Franche-Comté
_d2010
215 _a406 p.
_cill.
_d21 cm
225 _aAnnales littéraires de l'Université de Franche-Comté ; 874
_iSérie historiques ; n° 33
300 _aBibliogr. Index
330 _aBesançon avant 1914 ? Une ville toute occupée à la fabrication de la montre, marquée par l'éclatement en petits ateliers voués à l'establissage : telle est l’image convenue. Il faut y regarder de plus près. A partir de 1890, croissent en effet de véritables usines, en horlogerie mais surtout dans d’autres branches. Un syndicalisme original s’y développe, capable d’être l’étai, au tournant du siècle, d’une vigoureuse université populaire. La Suisse lui fournit nombre de ses pratiques et de ses militants - ainsi l’ouvrier horloger Graizely - ; certains traits rappellent également les trade-unions britanniques. D’où ce paradoxe : alors que, nationalement, le syndicalisme révolutionnaire domine la « Belle époque », il ne s’impose à Besançon que durant trois ans –mais quelles années !-, rapidement submergé par un réformisme étale qui renvoie aux traditions helvétiques mais surtout à un socialisme modeste et divisé, éclipsé voire phagocyté par un radicalisme à forte connotation anticléricale. « Cette histoire de la fédération ouvrière bisontine est nourrie par une connaissance approfondie de l’histoire longue de tout le mouvement ouvrier. C’est ce qui lui donne à la fois le « piqué » et la « profondeur de champ » qui font les meilleures images. » (Antoine Prost, extrait de la préface). [4e de couv.]
607 _93606
_aBesançon (France)
700 _93578
_aCharles
_bJean
_f1937-
702 _4080
_93607
_aProst
_bAntoine
_f1933-
801 _aCH
_bCH-002049-8