Contre tout espoir [Brochure] / Nadejda Mandelstam ; préf. de Michel Aucouturier ; trad. du russe par Maya Minoustchine
Langue : français ; de l'oeuvre originale, russe.Publication : Paris : Gallimard, 1970Description : XIV, 437 p. : couv. ill. ; 22 cmCollection: TémoinsNote générale : La couv. porte : Souvenirs". - Notes sur les peronnes mentionnées dans le texteRésumé : À côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien. C'est l'air de la liberté qu'on respire dans le livre de sa femme, Nadejda, dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux États-Unis sous le simple titre de «Souvenirs». Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski , et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930. À ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXe siècle, mais aussi un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline. [4e de couv.].Sujet - Nom de personne: Mandelchtam, Nadejda Iakovlevna, 1899-1980 Sujet - Nom géographique: 981Sujet - Forme: 1273Type de document | Site actuel | Collection | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres |
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Marc Vuilleumier | R 1066 | Prêt restreint | 4828 |
La couv. porte : Souvenirs". - Notes sur les peronnes mentionnées dans le texte
À côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien.
C'est l'air de la liberté qu'on respire dans le livre de sa femme, Nadejda, dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux États-Unis sous le simple titre de «Souvenirs».
Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski , et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930.
À ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXe siècle, mais aussi un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline. [4e de couv.]
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