La mise en récit participative du passé migratoire local [Brochure] : Le défi d’une mémoire partagée, entre projet urbain et mobilisation politique / Morane Chavanon
Langue : français.Publication : Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur, 2014Description : 21 p. ; 24 cmNote générale : Publié dans Participations, 2014/3, no 10, p. 39-59, DOI 10.3917/parti.010.0039.Résumé : « Située dans la banlieue de Lyon, la commune de Villeurbanne fait de la valorisation de son patrimoine industriel l’élément clé d’une stratégie de distinction locale. La notion de mémoire est au cœur des politiques publiques de la ville, dont la part ouvrière et migratoire ferait la spécificité de son identité collective. Cette appartenance locale, c’est par la participation des habitants que la municipalité entend la légitimer. Ceux-ci sont en effet invités à contribuer activement à l’écriture du roman historique de la ville. Dans cet article, nous nous intéressons en particulier à la mise en récit de pans occultés du passé local, voire tabous, tels que l’accueil et les conditions de vie des populations étrangères. La question migratoire suscitant des tensions et des controverses au niveau national, nous pouvons nous demander dans quelle mesure cette participation mémorielle institutionnalisée tolère le conflit et rend possible la subversion. » [résumé].Sujet - Nom commun: Industrie | Migration Sujet - Nom géographique: Villurbanne (France) Ressources en ligne :Cliquez ici pour consulter en ligneType de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres |
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EL 0049 | Disponible | 5427 |
Publié dans Participations, 2014/3, no 10, p. 39-59, DOI 10.3917/parti.010.0039.
« Située dans la banlieue de Lyon, la commune de Villeurbanne fait de la valorisation de son patrimoine industriel l’élément clé d’une stratégie de distinction locale. La notion de mémoire est au cœur des politiques publiques de la ville, dont la part ouvrière et migratoire ferait la spécificité de son identité collective. Cette appartenance locale, c’est par la participation des habitants que la municipalité entend la légitimer. Ceux-ci sont en effet invités à contribuer activement à l’écriture du roman historique de la ville. Dans cet article, nous nous intéressons en particulier à la mise en récit de pans occultés du passé local, voire tabous, tels que l’accueil et les conditions de vie des populations étrangères. La question migratoire suscitant des tensions et des controverses au niveau national, nous pouvons nous demander dans quelle mesure cette participation mémorielle institutionnalisée tolère le conflit et rend possible la subversion. » [résumé]
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