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Faire musée d'une histoire commune [Brochure] : rapport de préfiguration de la nouvelle exposition permanente du Musée national de l'histoire de l'immigration / sous la dir. de Romain Bertrand et Patrick Boucheron ; coordination Emmanuel Blanchard, Delphine diaz, Anouche Kunth et Camille Schmoll ; postf. de Benjamin Stora

Auteur principal: Directeur de la publication, Bertrand, Romain, 1974-Co-auteur: Directeur de la publication, Boucheron, Patrick, 1965-Langue : français.Publication : Paris : Seuil : MNHI, 2019Description : 517 p. : ill. ; 24 cmISBN : 978-2-02-144123-9.Note générale : Notes bibliogr.Résumé : « Pourquoi tant de spécialistes reconnus ont-ils décidé de nous suivre et de nous faire confiance dès la première réunion de notre comité ? Sans doute parce que chacun a senti que ce musée, qui ne saurait être le musée des autres, mais doit au contraire être le musée d’un “nous” moins étriqué et plus respirable, n’est pas non plus un musée comme les autres. Au moment où les débats politiques en France et en Europe sont faussés par des crispations idéologiques qui éloignent sans cesse les discours publics d’une mesure seine et juste de la réalité, c’est sans conteste le musée d’histoire dont nous avons besoin. Et puisqu’on en a besoin, d’influentes forces politiques tenteront encore de faire en sorte qu’il soit bridé dans ses ambitions. Nous avons choisi de disposer dans l’espace des récits, pour dire ici, maintenant, depuis longtemps, “ça a eu lieu”, “ça a lieu là” – il y a lieu de considérer cette histoire. Nous proposons donc ici quelque chose comme une volte-face : par une ruse de l’histoire récente, le Musée national de l’histoire de l’immigration est installé dans le pavillon amiral de l’Exposition coloniale de 1931. Ce piège à regards, chambre noire de l’histoire coloniale, doit désormais se transformer en machine à ouvrir les yeux. Le musée doit investir son lieu car il lui faut affronter son histoire. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’imposer à l’histoire des immigrations une surdétermination coloniale : cette histoire ne peut être que mondiale par vocation et comparatiste par méthode. Il s’agit de prendre la mesure du buissonnement, de la bigarrure dont nous sommes issus. On doit pouvoir s’y retrouver mais pas pour cultiver le petit lopin tranquille des identités. » [4e de couv.].Sujet - Collectivité: Musée de l'histoire de l'immigration, Paris, 2007 Sujet - Nom commun: Migration
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Notes bibliogr.

« Pourquoi tant de spécialistes reconnus ont-ils décidé de nous suivre et de nous faire confiance dès la première réunion de notre comité ? Sans doute parce que chacun a senti que ce musée, qui ne saurait être le musée des autres, mais doit au contraire être le musée d’un “nous” moins étriqué et plus respirable, n’est pas non plus un musée comme les autres. Au moment où les débats politiques en France et en Europe sont faussés par des crispations idéologiques qui éloignent sans cesse les discours publics d’une mesure seine et juste de la réalité, c’est sans conteste le musée d’histoire dont nous avons besoin. Et puisqu’on en a besoin, d’influentes forces politiques tenteront encore de faire en sorte qu’il soit bridé dans ses ambitions.
Nous avons choisi de disposer dans l’espace des récits, pour dire ici, maintenant, depuis longtemps, “ça a eu lieu”, “ça a lieu là” – il y a lieu de considérer cette histoire. Nous proposons donc ici quelque chose comme une volte-face : par une ruse de l’histoire récente, le Musée national de l’histoire de l’immigration est installé dans le pavillon amiral de l’Exposition coloniale de 1931. Ce piège à regards, chambre noire de l’histoire coloniale, doit désormais se transformer en machine à ouvrir les yeux. Le musée doit investir son lieu car il lui faut affronter son histoire. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’imposer à l’histoire des immigrations une surdétermination coloniale : cette histoire ne peut être que mondiale par vocation et comparatiste par méthode. Il s’agit de prendre la mesure du buissonnement, de la bigarrure dont nous sommes issus. On doit pouvoir s’y retrouver mais pas pour cultiver le petit lopin tranquille des identités. » [4e de couv.]

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