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On chantait rouge [Brochure] / Charles Tillon

Auteur principal: Tillon, Charles, 1897-1993Langue : français.Publication : Paris : R. Laffont, 1977Description : 581 p. : pl. ; 24 cmCollection: Collection Vécu, 107Note générale : IndexRésumé : On croyait connaître Charles Tillon : mutin de la mer Noire en 1919, chef des Francs-Tireurs et Partisans pendant la Résistance, ministre communiste à la Libération, exclu du Bureau politique après « un procès de Moscou à Paris ». Voici qu’avec ce livre, on découvre l’un des témoins principaux de l’histoire de notre temps. Voici qu’à suivre cette vie commencée en Bretagne, comme ouvrier, on parcourt toute la mémoire de ce siècle et on pénètre au cœur de. ses drames. Non pas seulement la mémoire politique, les enchaînements qui font de Tillon un leader syndicaliste qui dirige dans les années 20 les grandes grèves des marins pêcheurs, puis le membre de la direction du Parti communiste — il en sera le délégué au cours des sombres jours de Prague à l’heure de Munich et en avril 1939, en Espagne, le dernier Français solidaire des vaincus ; enfin de chef de guerre des Partisans pendant la Résistance, puis le ministre de l’Air du général de Gaulle. En fait, les mémoires de Charles Tillon sont l’une de ces œuvres rares où un acteur de premier plan est aussi un écrivain à la plume forte, au regard tour à tour acéré et sensible. Un écrivain qui sait faire surgir devant nous événements et personnages et se met au service de l’histoire pour nous en montrer les coulisses. Chaque chapitre — ainsi celui sur l’attitude des communistes en juin 1940, après la débâcle — contient une révélation à toutes les lignes. Des dirigeants politiques, et non des moindres, que l’on croyait définitivement campés par tant de chroniqueurs, surgissent tout à coup différents. On chantait rouge est donc une contribution essentielle à la connaissance de notre temps. Mais c’est plus encore. Tillon sait en quelques lignes camper une situation, des personnages. Qui pourra oublier les soldats sur les quais d’Alicante alors que s’effondre l’Espagne républicaine ? Livre de passion et de vérité, livre d’acteur qui apporte sur le mouvement ouvrier, sur le Parti communiste, sur l’attitude du Kremlin, des faits ignorés, On chantait rouge est un livre d’émotion. Avec lui tout un pan de notre histoire — une histoire profonde — se trouve ramené au jour. A l’heure des choix, le livre irrécusable d’un homme droit qui porte devant nous le témoignage de sa vie. [4e de couv.].Sujet - Nom de personne: Tillon, Charles, 1897-1993 Sujet - Nom commun: Militantisme | 20e siècle Sujet - Nom géographique: France Sujet - Forme: 1273
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Marc Vuilleumier R 1059 Prêt restreint 4821

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On croyait connaître Charles Tillon : mutin de la mer Noire en 1919, chef des Francs-Tireurs et Partisans pendant la Résistance, ministre communiste à la Libération, exclu du Bureau politique après « un procès de Moscou à Paris ». Voici qu’avec ce livre, on découvre l’un des témoins principaux de l’histoire de notre temps. Voici qu’à suivre cette vie commencée en Bretagne, comme ouvrier, on parcourt toute la mémoire de ce siècle et on pénètre au cœur de. ses drames. Non pas seulement la mémoire politique, les enchaînements qui font de Tillon un leader syndicaliste qui dirige dans les années 20 les grandes grèves des marins pêcheurs, puis le membre de la direction du Parti communiste — il en sera le délégué au cours des sombres jours de Prague à l’heure de Munich et en avril 1939, en Espagne, le dernier Français solidaire des vaincus ; enfin de chef de guerre des Partisans pendant la Résistance, puis le ministre de l’Air du général de Gaulle.
En fait, les mémoires de Charles Tillon sont l’une de ces œuvres rares où un acteur de premier plan est aussi un écrivain à la plume forte, au regard tour à tour acéré et sensible. Un écrivain qui sait faire surgir devant nous événements et personnages et se met au service de l’histoire pour nous en montrer les coulisses. Chaque chapitre — ainsi celui sur l’attitude des communistes en juin 1940, après la débâcle — contient une révélation à toutes les lignes. Des dirigeants politiques, et non des moindres, que l’on croyait définitivement campés par tant de chroniqueurs, surgissent tout à coup différents.
On chantait rouge est donc une contribution essentielle à la connaissance de notre temps. Mais c’est plus encore. Tillon sait en quelques lignes camper une situation, des personnages. Qui pourra oublier les soldats sur les quais d’Alicante alors que s’effondre l’Espagne républicaine ?
Livre de passion et de vérité, livre d’acteur qui apporte sur le mouvement ouvrier, sur le Parti communiste, sur l’attitude du Kremlin, des faits ignorés, On chantait rouge est un livre d’émotion. Avec lui tout un pan de notre histoire — une histoire profonde — se trouve ramené au jour.
A l’heure des choix, le livre irrécusable d’un homme droit qui porte devant nous le témoignage de sa vie. [4e de couv.]

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