La Révolution russe, une histoire française [Brochure] : lectures et représentations depuis 1917 / Eric Aunoble
Langue : français.Publication : Paris : La Fabrique, 2016Description : 255 p. ; 17 cmISBN : 978-2-35872-079-3.Note générale : Bibliogr. IndexRésumé : En France, la révolution russe est devenue un repoussoir, le moment fondateur d’un totalitarisme aussi terrifiant que le nazisme. Elle n’est plus envisagée que sous l’angle de ses victimes, aussi bien dans le discours public que dans les manuels scolaires. Éric Aunoble retrace la réception de l’événement en France depuis 1917 – comment L’Humanité, aux mains des socialistes d’Union sacrée, vilipende la révolution bolchevique ; comment le Parti communiste, créé dans la foulée d’Octobre, impose une lecture de plus en plus stalinienne, se mariant après la Seconde Guerre mondiale avec le discours déterministe de l’Université. Ainsi sont étouffées les voix dissidentes, celles des premiers communistes français, familiers de Lénine et Trotsky. L’usage politique de 1917 se dessèche et Mai 68 ne voit réémerger que des clichés du bolchevisme (qui témoignent toutefois de l’importance de l’événement dans la culture populaire). Au long d’un siècle, la révolution russe a été lue en fonction du contexte politique français. Ainsi s’explique le retournement qui s’est joué, de l’engouement au dénigrement et à l’effacement d’aujourd’hui, quand triomphe le conservatisme et son rejet de toute « culture révolutionnaire ». [4e de couv.].Sujet - Nom commun: 3730Type de document | Site actuel | Collection | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres |
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Marc Vuilleumier | R 1006 | Prêt restreint | 4754 |
Bibliogr. Index
En France, la révolution russe est devenue un repoussoir, le moment fondateur d’un totalitarisme aussi terrifiant que le nazisme. Elle n’est plus envisagée que sous l’angle de ses victimes, aussi bien dans le discours public que dans les manuels scolaires.
Éric Aunoble retrace la réception de l’événement en France depuis 1917 – comment L’Humanité, aux mains des socialistes d’Union sacrée, vilipende la révolution bolchevique ; comment le Parti communiste, créé dans la foulée d’Octobre, impose une lecture de plus en plus stalinienne, se mariant après la Seconde Guerre mondiale avec le discours déterministe de l’Université. Ainsi sont étouffées les voix dissidentes, celles des premiers communistes français, familiers de Lénine et Trotsky. L’usage politique de 1917 se dessèche et Mai 68 ne voit réémerger que des clichés du bolchevisme (qui témoignent toutefois de l’importance de l’événement dans la culture populaire).
Au long d’un siècle, la révolution russe a été lue en fonction du contexte politique français. Ainsi s’explique le retournement qui s’est joué, de l’engouement au dénigrement et à l’effacement d’aujourd’hui, quand triomphe le conservatisme et son rejet de toute « culture révolutionnaire ». [4e de couv.]
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