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Révolution sexuelle et mouvement de libération des femmes à Genève (1970-1977) [Livre] / Julie de Dardel

Auteur principal: Dardel, Julie deLangue : français.Publication : Lausanne : Antipodes, 2007Description : 157 p. : ill. ; 21 cmISBN : 978-2-940146-85-7.Collection: HistoireNote contenu : Titre de partie : 1968, la nouvelle gauche et la révolution sexuelleTitre de partie : La critique féministe de la révolution sexuelleTitre de partie : "Le personnel est politique" : clé de voûte de la pensée féministeTitre de partie : La réappropriation de la révolution sexuelle par le MLF : de la théorie à la pratiqueTitre de partie : Titre de partie : Titre de partie : Titre de partie : Note générale : Bibliogr.Résumé : Dans la décennie suivant les événements de 68, un renouveau du féminisme prend son essor au niveau international. L'onde de choc, partie des Etats-Unis, atteint progressivement toute l'Europe. Partout, les jeunes féministes affichent leur radicalité et marquent une rupture avec la première vague féministe qui s'était battue pour l'égalité des droits et l'amélioration de la condition des femmes : le nouveau mouvement réclame la libération des femmes et appelle au renversement de la société patriarcale. À maints égards, le Mouvement de Libération des Femmes revient sur la notion de "révolution sexuelle" instrumentalisée par les hommes de la Nouvelle Gauche étudiante, et ainsi détournée du sens que lui avaient donné des auteurs tels que Wilhelm Reich et Herbert Marcuse. Il apparaît ainsi que, loin de découler naturellement de 68, le MLF s'était formé dans un rapport conflictuel avec ce moment de contestation qui se refusait à relayer ses luttes, systématiquement considérées comme subalternes. Le MLF s'est donc affirmé à travers une double dénonciation: non seulement les mouvements de 68 n'avaient pas libéré les femmes, mais ils avaient même contribué à renforcer leur oppression. [4e de couv.].Sujet - Collectivité: 214Sujet - Nom commun: Sexualité | 429Sujet - Nom géographique: 403
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R 0015 Prêt restreint 1342

Bibliogr.

1968, la nouvelle gauche et la révolution sexuelle La critique féministe de la révolution sexuelle "Le personnel est politique" : clé de voûte de la pensée féministe La réappropriation de la révolution sexuelle par le MLF : de la théorie à la pratique

Dans la décennie suivant les événements de 68, un renouveau du féminisme prend son essor au niveau international. L'onde de choc, partie des Etats-Unis, atteint progressivement toute l'Europe. Partout, les jeunes féministes affichent leur radicalité et marquent une rupture avec la première vague féministe qui s'était battue pour l'égalité des droits et l'amélioration de la condition des femmes : le nouveau mouvement réclame la libération des femmes et appelle au renversement de la société patriarcale.
À maints égards, le Mouvement de Libération des Femmes revient sur la notion de "révolution sexuelle" instrumentalisée par les hommes de la Nouvelle Gauche étudiante, et ainsi détournée du sens que lui avaient donné des auteurs tels que Wilhelm Reich et Herbert Marcuse.
Il apparaît ainsi que, loin de découler naturellement de 68, le MLF s'était formé dans un rapport conflictuel avec ce moment de contestation qui se refusait à relayer ses luttes, systématiquement considérées comme subalternes.
Le MLF s'est donc affirmé à travers une double dénonciation: non seulement les mouvements de 68 n'avaient pas libéré les femmes, mais ils avaient même contribué à renforcer leur oppression. [4e de couv.]

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