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Mes mémoires ou 59 années d'activité industrielle, sociale et intellectuelle d'une ouvrière 1876-1935 [Brochure] / Jeanne Bouvier ; éd. préparée par Daniel Armogathe, avec la collaboration de Maïté Albistur

Auteur principal: Bouvier, Jeanne, 1865-1953Auteur secondaire: Éditeur scientifique, Armogathe, Daniel, 1942-;Éditeur scientifique, Albistur, MaïtéLangue : français.Publication : Paris : François Maspero, 1983Description : 280 p. : couv. ill. ; 22 cmISBN : 2-7071-1384-0.Collection: Actes et mémoires du peupleNote générale : Bibliogr.Résumé : Jeanne Bouvier connut durant son enfance l'extrême pauvreté. La misère, écrit-elle, était grande au foyer paternel. C'est à la racine de cette misère que cette ouvrière s'arma, dès 1876 (elle était alors âgée de onze ans, et travaillait dans une fabrique de soie), contre l'injustice sociale. Très vite, son investissement syndical devint la grande affaire de sa vie. Avec elle, nous traversons un quart de siècle de syndicalisme cégétiste, et nous assistons aux conflits de personnes et de tendances, toutes choses rarement abordées au sein même d'une organisation de défense des droits des travailleurs. Aussi, ces Mémoires d'une militante syndicale - Jeanne Bouvier appartenait, en l'occurrence, à la Fédération de l'habillement-, ayant atteint un haut niveau de responsabilité, sont-ils essentiels pour la compréhension de l'histoire sociale et politique contemporaine. Jeanne Bouvier reprochait, notamment, aux dirigeants syndicaux de l'époque leur refus de prendre en compte la création d'un système de prévention sociale (retraites ouvrières, assurances maladie, etc.), ainsi que la syndicalisation féminine. Pour cette féministe, mue par une sorte d'éthique de la bienfaisance, et en lutte permanente contre le sectarisme mâle, ce n'est pas, en effet, la politique qui peut décider de la forme que doit prendre la prévention sociale, mais le but escompté, à savoir la défense des travailleurs ; et seule cette défense est susceptible d'exprimer la vérité des décisions politiques. Les dirigeants cégétistes tentèrent alors de l'évincer : il est probable qu'aujourd'hui encore, sa parole dérangera plus d'un. [4e de couv.].Sujet - Nom de personne: Bouvier, Jeanne, 1865-1953 Sujet - Nom commun: 146 | 429 | 3759Sujet - Forme: 1273
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Marc Vuilleumier R 0736 Prêt restreint 4324

Bibliogr.

Jeanne Bouvier connut durant son enfance l'extrême pauvreté. La misère, écrit-elle, était grande au foyer paternel. C'est à la racine de cette misère que cette ouvrière s'arma, dès 1876 (elle était alors âgée de onze ans, et travaillait dans une fabrique de soie), contre l'injustice sociale. Très vite, son investissement syndical devint la grande affaire de sa vie.
Avec elle, nous traversons un quart de siècle de syndicalisme cégétiste, et nous assistons aux conflits de personnes et de tendances, toutes choses rarement abordées au sein même d'une organisation de défense des droits des travailleurs. Aussi, ces Mémoires d'une militante syndicale - Jeanne Bouvier appartenait, en l'occurrence, à la Fédération de l'habillement-, ayant atteint un haut niveau de responsabilité, sont-ils essentiels pour la compréhension de l'histoire sociale et politique contemporaine.
Jeanne Bouvier reprochait, notamment, aux dirigeants syndicaux de l'époque leur refus de prendre en compte la création d'un système de prévention sociale (retraites ouvrières, assurances maladie, etc.), ainsi que la syndicalisation féminine. Pour cette féministe, mue par une sorte d'éthique de la bienfaisance, et en lutte permanente contre le sectarisme mâle, ce n'est pas, en effet, la politique qui peut décider de la forme que doit prendre la prévention sociale, mais le but escompté, à savoir la défense des travailleurs ; et seule cette défense est susceptible d'exprimer la vérité des décisions politiques. Les dirigeants cégétistes tentèrent alors de l'évincer : il est probable qu'aujourd'hui encore, sa parole dérangera plus d'un. [4e de couv.]

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