Vue normale Vue MARC vue ISBD

Souvenirs d'un militant ouvrier [Brochure] : Le Creusot, 1841 - Paris, 1926 / Jean-Baptiste Dumay ; introd. et notes Pierre Ponsot ; préf. de la première éd. Ernest Labrousse ; avant-propos à la deuxième éd. Françoise Fortunet ; postface, Manuela Dumay

Auteur principal: Dumay, Jean-Baptiste, 1841-1926Auteur secondaire: Éditeur scientifique, Ponsot, Pierre, 1931-Langue : français.Mention d'édition: 2e éd. revue et mise à jour par l'Écomusée Creusot-MontceauPublication : Le Mans : Éd. Cénomane,, 2010Description : 263 p. : ill. ; 24 cmISBN : 978-2-916329-29-1.Note générale : En appendice, choix de documents. - Bibliogr. Webliogr. IndexRésumé : Né quelques années avant l'avènement du Second Empire, d'un père porion décédé suite à un coup de grisou, quelques mois avant sa naissance, Jean-Baptiste Dumay, entre à l'usine Schneider, à l'âge de 13 ans. L'Usine, ce n'est pas seulement un lieu mais un système qui avale tout et réduit à l'état d'esclaves ceux qui y travaillent. La ville entière, Le Creusot, est sous la coupe du patron. D'emblée, Dumay va s'opposer à ce capitalisme industriel en plein essor, et lutter pour les droits des ouvriers. " Dumay, Schneider : le plus représentatif des face à face ", comme le dit si justement Ernest Labrousse dans sa préface à la première édition des Souvenirs. Dès lors, militant ouvrier infatigable, d'une honnêteté intellectuelle et d'une rigueur morale dans le combat que même ses plus farouches adversaires lui reconnaissent, Dumay ne cessera de lutter pour la justice sociale, inséparable pour lui du rétablissement de la République et de sa défense. Nommé maire provisoire du Creusot lors de la chute de l'Empire, il doit s'exiler en Suisse, quelques mois plus tard, pendant huit longues années, après l'échec de la Commune qu'il avait proclamée dans sa ville. Il retrouvera à Genève de nombreux militants socialistes et républicains avec lesquels il a combattu, Benoît Malon entre autres avec qui il s'est lié d'amitié. De retour en France après l'amnistie, il s'établira à Paris, où il sera élu municipal à Belleville, puis député, l'un des seuls députés ouvriers de la nouvelle Chambre. Lassé des querelles au sein du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire auquel il appartient, il prendra peu à peu ses distances avec la politique et terminera sa vie professionnelle comme régisseur de la Bourse du travail. C'est entre 1902 et 1926, année de sa mort, que Jean-Baptiste Dumay écrit ses Souvenirs. Pourtant, nombre des propos de Dumay sont d'une surprenante actualité ; nul doute que le lecteur, s'il le désire, saura puiser dans la force et le courage de cet homme exceptionnel des raisons d'agir à une époque, la nôtre, où cela est si nécessaire. Établis, annotés et commentés par Pierre Ponsot, notamment dans une riche introduction où l'historien replace le récit d'une destinée exemplaire, celle de Dumay, dans l'histoire collective des hommes, les Souvenirs ont fait l'objet pour cette deuxième édition d'une mise à jour par l'Écomusée du Creusot-Montceau. [4e de couv.].Sujet - Nom commun: Syndicalisme Sujet - Forme: 1273
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre.
Type de document Site actuel Collection Cote Statut Date de retour prévue Code à barres
Archives contestataires

Association Archives contestataires
Rue de la Tannerie 2bis
1227 Carouge CH

infos@archivescontestataires.ch

Lien vers les inventaires des fonds d'archives
Lien vers le site de l'association

Références
Marc Vuilleumier R 0667 Prêt restreint 4234

En appendice, choix de documents. - Bibliogr. Webliogr. Index

Né quelques années avant l'avènement du Second Empire, d'un père porion décédé suite à un coup de grisou, quelques mois avant sa naissance, Jean-Baptiste Dumay, entre à l'usine Schneider, à l'âge de 13 ans. L'Usine, ce n'est pas seulement un lieu mais un système qui avale tout et réduit à l'état d'esclaves ceux qui y travaillent. La ville entière, Le Creusot, est sous la coupe du patron. D'emblée, Dumay va s'opposer à ce capitalisme industriel en plein essor, et lutter pour les droits des ouvriers. " Dumay, Schneider : le plus représentatif des face à face ", comme le dit si justement Ernest Labrousse dans sa préface à la première édition des Souvenirs.
Dès lors, militant ouvrier infatigable, d'une honnêteté intellectuelle et d'une rigueur morale dans le combat que même ses plus farouches adversaires lui reconnaissent, Dumay ne cessera de lutter pour la justice sociale, inséparable pour lui du rétablissement de la République et de sa défense.
Nommé maire provisoire du Creusot lors de la chute de l'Empire, il doit s'exiler en Suisse, quelques mois plus tard, pendant huit longues années, après l'échec de la Commune qu'il avait proclamée dans sa ville. Il retrouvera à Genève de nombreux militants socialistes et républicains avec lesquels il a combattu, Benoît Malon entre autres avec qui il s'est lié d'amitié.
De retour en France après l'amnistie, il s'établira à Paris, où il sera élu municipal à Belleville, puis député, l'un des seuls députés ouvriers de la nouvelle Chambre. Lassé des querelles au sein du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire auquel il appartient, il prendra peu à peu ses distances avec la politique et terminera sa vie professionnelle comme régisseur de la Bourse du travail.
C'est entre 1902 et 1926, année de sa mort, que Jean-Baptiste Dumay écrit ses Souvenirs. Pourtant, nombre des propos de Dumay sont d'une surprenante actualité ; nul doute que le lecteur, s'il le désire, saura puiser dans la force et le courage de cet homme exceptionnel des raisons d'agir à une époque, la nôtre, où cela est si nécessaire.
Établis, annotés et commentés par Pierre Ponsot, notamment dans une riche introduction où l'historien replace le récit d'une destinée exemplaire, celle de Dumay, dans l'histoire collective des hommes, les Souvenirs ont fait l'objet pour cette deuxième édition d'une mise à jour par l'Écomusée du Creusot-Montceau. [4e de couv.]

Il n'y a pas de commentaire pour ce document.

Connexion à votre compte pour proposer un commentaire.

Propulsé par Koha