Résumé |
Le « peace and love », la culture hippie et la « libération sexuelle » ont eu tendance à faire oublier combien, en France, les années 1970-1974 furent traversées de tensions, de conflits ou d’affrontements.<br/>Ce début de décennie post-68 est largement habité par la figure de la violence, celle de l’État ou celle considérée comme une option par les mouvements contestataires.<br/>Quels moyens mobiliser dans les luttes locales, nationales ou internationales ?<br/>L’occupation d’une usine, la séquestration d’un patron, la préparation au « coup de poing » sont-elles légitimes ?<br/>Le recours à des formes d’action directe illégale est-il même inévitable pour espérer « changer la vie » et combattre les diverses formes d’oppression ?<br/>Ou bien faut-il malgré tout privilégier la non-violence, la désobéissance civile ?<br/>Les archives ici réunies et commentées font entendre les questionnements qui traversent le début des années 1970 – et qui demeurent pour partie les nôtres.<br/>Des pièces d’archives – tracts, brochures, affiches, photographies, etc. – choisies et commentées composent un récit vivant qui nous fait redécouvrir la France contestataire du début des années 1970, dont les échos résonnent avec force cinquante ans plus tard.<br/><br/>Avec des contributions de : Noël Barbe, Jean Bérard, Sophie Cœuré, Victor Collet, Xavier Crettiez, Olivier Crouillebois, Guillaume Denglos, Éric Fournier, Irène Gimenez, Julien Hage, Jean-François Hamel, Liora Israël, Laurent Jeanpierre, Maxime Launay, Danièle Lochak, Emmanuelle Loyer, Caroline Moine, Emmanuel Naquet, Sylvie Ollitrault, Georges Palmier, Nayeli Palomo, Jean-Yves Potel, Christophe Prochasson, Tramor Quemeneur, Judith Revel, Isabelle Sommier, Danielle Tartakowsky, Pierre-Marie Terral, Bertrand Tillier, Xavier Vigna et Michelle Zancarini-Fournel. [Site de l'éditeur] |